Les premiers lais de laine de mouton ont été montés au second étage, façade Nord-Est. Ici, une vue du second étage dans l’interstice du plancher intermédiaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Utilisée depuis des temps immémoriaux dans d’autres domaines, ce matériau apparaît dans la construction. La laine provient directement de la tonte du mouton. Elle est d’abord lavée et reçoit ensuite un traitement antimite (traitement correspondant au cahier des charges utilisé habituellement dans le textile).

C’est un produit qui, naturellement dans sa structure, a une très grande capacité à piéger l’air dans ses fibres creuses. C’est pourquoi la laine de mouton convient plus particulièrement pour le confort thermique d’hiver. De plus, de part sa structure capillaire, la laine de mouton peut absorber de 30 à 40 % de son poids en eau sans modification de son pouvoir isolant et est capable de la restituer quand l’atmosphère s’assèche.

L’installation des capteurs nous permettra de vérifier ses données, et de réellement envisager la migration de l’humidité dans la paroi.

Rodrigue TIELLIEZ de l’entreprise la Samérienne de menuiserie nous rend compte : «Elle se pose facilement, mais son découpage est plus délicat». 360 mm vont être posés en trois couches croisées, afin de garantir une bonne isolation.

Caractéristiques du produit :
Composition : Fibre naturelle animale %, non communiqué, mais doit contenir des fibres de liage polyester.
Conductivité thermique selon ACERMI : λ [W/(mK)] = 0,035
Résistance thermique : R [K/W] = 7,42 (360 mm)
Densité : ρ [kg/m³] = 14
Capacité thermique spécifique : c [J/kgK)] = nc
Coefficient de résistance à la diffusion de vapeur ; μ = 1
Classe de comportement au feu : classe M1 (peu inflammable)

La laine a un point éclair de 560°. Elle se consume sans dégager de gaz toxiques et s’éteint d’elle-même (autoextinguible). C’est la raison pour laquelle elle est utilisée dans la composition des certains uniformes ; police, pompiers et compagnies aériennes.